|
|||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||
Voilà déjà deux ans que Julie et Fabien Bloquet se sont installés dans leur beau Proxi de Quettreville-sur-Sienne, un bâtiment de 220 m2 construit par la commune, qu'ils ont élu pour son emplacement stratégique sur l'axe routier très fréquenté de Granville-Coutances, idéal pour démarrer une activité. « Nous avons emménagé sur place et démarré notre affaire fin 2021 », raconte Fabien. Lui et son épouse viennent de milieux totalement différents du commerce alimentaire : l'animation sportive et la voile nautique pour Fabien, la vente dans le prêt-à-porter pour Julie. | |||||||||||||||||
Mais le couple avait envie de changer, de se lancer dans une aventure à deux qui leur offre à la fois la stabilité et un métier qui bouge, en contact avec la clientèle. Quettrevillais eux-mêmes depuis vingt ans, ils ont saisi l'opportunité de reprendre l'ancien Proxi du bourg, déménagé et modernisé, et ne regrettent rien. Leur supérette s'enorgueillit d'un bilan en progression constante, qui leur a permis de recruter une personne employée à plein temps, puis une autre à mi-temps, pour ouvrir tous les jours, dimanche compris. Leur magasin offre aujourd'hui tout le nécessaire en alimentaire, des rayons bien achalandés en produits locaux, mais aussi un panel conséquent de produits non alimentaires, des fleurs au charbon de bois, stocké en réserve. Un panier « La Box » déborde d'articles divers tentateurs à petits prix : jouets, arts de la table, accessoires de cuisine... | |||||||||||||||||
« Certains produits conviennent mieux aux hypers, mais on en trouve qui nous ‘parlent’… auquel cas, on mise sur la (bonne) surprise proposée au client, tout en prévoyant un plan B au cas où ils ne partiraient pas ! » |
|||||||||||||||||
Après quelques mois d'ouverture, le couple s'est intéressé aux perspectives de développement de leur offre que leur ouvrait le service Let's Connect. La plateforme leur a permis d'accéder à une grande diversité de produits non alimentaires, proposés à Proxi aux mêmes prix d'achat qu'aux autres points de vente du réseau, indépendamment de la surface des points de vente. L'autre atout pour eux : la possibilité de commander les articles de leur choix en petites quantités, voire à l'unité. Les produits peuvent ainsi afficher en rayon des prix compétitifs avec de plus grandes surfaces de vente. « Certains produits conviennent mieux aux hypers, mais on en trouve qui nous ‘parlent'... auquel cas, on mise sur la (bonne) surprise proposée au client, tout en prévoyant un plan B au cas où ils ne partiraient pas ! », explique Fabien. Un exemple : le succès rencontré avec la vente de... trottinettes électriques, juste après l'ouverture du magasin ! « Nous en avons commandé deux. C'était aussi une publicité pour le magasin, pour faire l'événement. Nous avions prévu un loto au profit des pompiers, avec les trottinettes en guise de prix, si nous n'avions pas pu les écouler. Mais nous n'avons pas eu besoin de le faire : elles ont été vendues aussitôt que nous les avons mises en vente ! | |||||||||||||||||
Les clients ont comparé les prix et considéré que nous étions bien placés... ». La deuxième année, tous deux réitèrent l'expérience avec des vélos électriques : « Le plan B était cette fois un projet de location de vélos s'ils ne s'étaient pas vendus. Cela n'a pas été le cas, ils sont ‘partis' à toute allure ! Mais la location reste une bonne idée, nous l'envisageons à long terme, comme un nouveau service à proposer... ». Dernière « grosse » vente Let's connect en date : un salon de jardin estival, avec une petite table 2 places très déco qui a conquis les clients. « Des opérations de ce type génèrent du chiffre d'affaires et de la fréquentation, c'est tout bénéfice pour nous ! ». Julie et Fabien ne sont jamais à court d'idées pour faire vivre leur commerce... | |||||||||||||||||
|