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Titulaire d’un CAP cuisinier, ancien chef gérant dans la restauration collective durant une vingtaine d’années, Guillaume Grassart se remet en question après la période Covid. La supérette sous enseigne 8 à Huit de son village natal est en vente, ce sera le début d’une nouvelle aventure sous enseigne Proxi mais pas seulement, en cuisiner amateur de bons petits plats il propose chaque jour une gamme variée de repas cuisinés maison. |
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«J’ai toujours voulu me démarquer. Quand j’ai repris le magasin, je savais que je devais apporter quelque chose de différent pour attirer les clients. » |
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Un service traiteur qui représente aujourd’hui 50 % de son chiffre d’affaires. Parmi les plats les plus appréciés, on trouve des classiques réconfortants comme le couscous maison ou la blanquette de veau. « Les gens recherchent la cuisine d’antan, des plats qu’ils n’ont plus le temps de cuisiner, » souligne-t-il. En offrant cette authenticité culinaire, Guillaume a non seulement fidélisé une clientèle locale mais a également conquis de nouveaux adeptes venant parfois de plusieurs kilomètres à la ronde. Cette réussite ne s’est pas faite sans embûches. Le gérant admet que la communication a été un défi majeur. « Je ne suis pas un pro de l’informatique, » confie-t-il avec un sourire « mais j’ai appris à utiliser Facebook. Je poste trois fois par jour minimum pour annoncer nos plats et nos offres ! » Un travail acharné qui porte ses fruits puisqu’il a doublé le chiffre d’affaires du magasin en quatre ans. L’esprit d’initiative de Guillaume va au-delà du simple service traiteur. Fort de son équipe de 9 collaborateurs, il livre également des repas à des cantines scolaires et à domicile pour les personnes âgées. « On fait du portage à domicile pour environ 50 personnes chaque jour. C’est ce genre de service qui fait toute la différence ». Pour l’avenir, Guillaume ne manque pas d’idées. Il vient d’acquérir un deuxième magasin qu’il compte moderniser en intégrant notamment un espace restauration sur place. « Je veux créer un endroit où les clients pourront manger une pizza ou un plat cuisiné directement dans le magasin. » Son conseil aux autres gérants de supérettes ? « Il faut être bien entouré et avoir des locaux adaptés. Et surtout, il faut avoir envie de travailler ! » conclut-il avec enthousiasme. Une leçon de dynamisme et de proximité qui prouve que ce type de commerce a encore de beaux jours devant lui.
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