Alexandre Delaye, préparateur de commande au sein de la direction régionale Sud-Est.

1. Quel est votre parcours professionnel ?

   Alexandre Delaye : J'ai une formation initiale de maçon. Durant trois ans, j'ai exercé ce métier dans différentes entreprises de BTP, sous contrat de travail intérimaire. Puis un jour, un peu par hasard, mon agence d'intérim m'a parlé d'un poste de préparateur de commande vacant chez Carrefour. J'ai tenté l'expérience, ça m'a plu, et c'est ainsi que j'ai intégré le Groupe en 2019. Deux mois après mon entrée, je signais un contrat à durée indéterminée.

2. Comment définiriez-vous votre métier ?

   A. D. : À l'entrepôt de Digne-les-Bains nous sommes sept préparateurs de commande affectés aux produits secs. Chaque jour, dès 6 heures du matin, notre chef d'équipe nous confie les listes de commandes des différents magasins à préparer. Sans perdre de temps, nous nous répartissons les commandes. À l'aide d'une flasheuse nous lisons les codes-barres ce qui nous indique le nombre de colis par produits commandés, le mode de livraison souhaité (sur palette, petit ou grand chariot roll) et la localisation dans l'entrepôt. Chaque préparateur traite en moyenne neuf à dix commandes dans la journée. Contrairement aux préparateurs produits frais qui circulent à pied dans l'entrepôt (soit 15 à 20 000 pas par jour !), nous nous déplaçons sur transpalette.

3. Et que deviennent ensuite ces commandes ?

   A. D. : En tout début d'après-midi, dès que les préparateurs ont fini leur travail, deux collègues de l'entrepôt chargent les chariots et les palettes dans les camions de livraison. Les chauffeurs partent quant à eux le lendemain vers trois ou quatre heures du matin pour livrer l'ensemble des magasins. Pour les produits frais, le principe est le même, mais il y a également une équipe de préparateurs de nuit.